Micromosaics are formed by very small pieces of colored enamels that put together create a picture without any painting. This art realised by talented artists, such as Giacomo Raffaelli, started in the late 18th century but its golden age was the 19th century.
Un travail minutieux
Pour les fixer sur le support encollé, le mosaïste doit utiliser des pincettes. À peine plus épais qu’un cheveu, ces smalti filati peuvent être plus de 800 au cm2 ! Plus leur nombre sera important, plus l’objet sera de qualité. C’est à Rome qu’est née la micromosaïque. La technique initiale veut qu’après l’assemblage et le collage, la surface soit cirée et polie à la différence des micromosaïques produites à Venise.
Les deux plaques en micromosaïque, signées du mosaïste : Luigi Tarantoni, se sont vendues plus de 100 000 €. Les enchères ont saluées la rareté de leurs sujets : paysans italiens, et l'importance de leurs dimensions. (Vente Sotheby's New-York, 20 avril 2009, lot 57)
Rome, capitale de la micromosaïque
La micromosaïque connait son âge d’or de la fin du XVIIIe. au début du XXe. siècle. La première exposition de cet art en réduction, a été organisée dans les ateliers de Giacomo Raffaëlli (1753-1836) à Rome en 1775. En 1820, on comptera dans la ville plus de 20 ateliers. C’est Rome qui donne le ton. A sa suite des ateliers se créent dans les principales villes d’Italie, en France, en Russie et en Suisse.
De riches parures
Les objets sur lesquels se trouvent ces chefs-d’œuvre de miniaturisation sont très variés.
On trouve les micromosaïques sur des plaques qui, dans leur forme et leur format peuvent faire penser à des peintures. Ces plaques parfois très petites, peuvent être montées sur des boites (souvent boites à priser), des bijoux (broche, bouton, boucles d’oreilles, colliers), des vases, des pendules mais aussi sur le plateau supérieur de tables.
Vue du Colisée, cette plaque nous présente l'un des thèmes préférés des mosaïstes romains : Les vues sur les plus prestigieux monuments de la Rome Antique. (Vente Sotheby's New-York, 20 avril 2009, Lot 54)
« La vera pittura per eternita »
Ces « peintures pour l’éternité » reproduisent souvent des peintures ou gravures célèbres. Elles ont pour sujet de prédilection les monuments de la Rome Antique, la basilique Saint-Pierre, les peintures de grands maitres italiens ou français. À coté de ces sujets classiques marqués par un fort gout pour l’Antiquité, se trouvent des sujets naturalistes. On trouve des micro-mosaïques représentant des chiens, des pigeons, des bouquets de fleurs. Les sujets les plus rares représentent des personnages, des paysans italiens ou des portraits de personnalités célèbres comme le portrait de Napoléon Ier réalisé par François Bellini (1772-1862), conservé au château de Malmaison.
Tabatière rectangulaire dont le couvercle est orné d'une micromosaïque représentant un chat et chien combattant d'après un tableau de Peter Wenceslaus (1742-1839). Le mosaïste Giacchino Barberi (1783-1857) se spécialisa dans ce type de sujet au cours de la première moitié du XIXe.(Vente Beaussant Lefèvre, 25 juin 2009, Lot 253)
Une clientèle prestigieuse
Les micromosaïques peuvent être achetées à Rome par de riches voyageurs dans de luxueuses boutiques installées Piazza di Spagna. Elles constituent alors un souvenir de voyage de premier ordre. Il est ainsi facile de rapporter chez soi une part d’Eternité.
Mais, le plus souvent, les plaques de micromosaïque sont exportées. Les bijoutiers-orfèvres et ébénistes des pays destinataires les montent sur leur propre production.
Ce fermoir de bracelet, datant du XIXe., est orné d'un médaillon en micromosaïque. Son sujet reprend celui d'une oeuvre célèbre : la "mosaïque des colombes" conservée au musée du Capitole à Rome. (Vente Rossini, Paris, 9 avril 2009, lot 15)
Les clients sont prestigieux. Membres des grandes cours et de l’aristocratie européenne, on y trouve le duc de Norfolk, Henry Howard, les Rothschild, les Tsars de Russie. Les anglo-saxons se passionnent au XIXe. pour cette forme artistique et constituent de nombreuses collections.
Aujourd’hui pour découvrir les deux plus importantes collections de micro-mosaïques conservées dans le Monde, vous devrez vous rendre à Londres, au Victoria and Albert Museum, pour y voir la collection Gilbert, ou vous rendre à Saint-Pétersbourg et visiter le musée de l’Ermitage.
Le marché de la micromosaïque est un marché soutenu. Le prix moyen est compris entre 2500 € et 5000 €. Une micromosaïque de qualité s’est négociée près de 100 000 € cette année.
L’art de la micromosaïque est aujourd’hui remis au goût du jour. L’artiste américaine, Laura Hiserote a dernièrement réussi un coup de maître : dans une broche circulaire de 2,1 cm de diamètre, le motif d’une fleur de pavot a été réalisée à l’aide de près de 4040 smalti filati. Un nouveau record à battre…
Laurent Hache, expert en meubles et objets d'art
Vendre : Dans le cadre de ses différentes missions de courtage, Authenticité, premier cabinet européen d'experts conseil en oeuvres d'art, recherche les plaques en micromosaïque signées des mosaïstes romains, napolitains et russes suivants :
Aguatti, Barberi, Barzotti, Belloni, Boschetti, Calendrelli, Cassio, Castellini, Ciuli, De Poletti, De Vecchis, Gallandt, Lamonosov, Luchini, Lucietto, Moglia, Morelli, Don Pellicea da Tortona, Podio, Poggiolo, Puglieschi, Raffaelli, Rinaldo, Roccheggiani, Rossi, Scalabrino,Simonetti, Tarantoni, Testa, Verdejo, Wekler, Zuccato.
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