Valuation of a French ormolu and marble mythologic clock in our next auction
                                        
                                        
                                        
                                        
                                        
                                        
                                        
                                        
                                        
                                    
Eugène Galien Laloue (1854-1941) is an impressionist painter  specializing in paintings of Paris during the Belle Epoque. Very  prolific artist, he produced some 5,000 paintings and 1,000 works in oil  representing Paris but also landscapes.
Eugène Galien Laloue nait  à Montmartre dans une famille de neuf enfants. A la mort de son père,  il a 16 ans et est contraint de quitter l’école pour travailler dans une  étude notariale. Avec l’éclatement de la guerre franco-prussienne de  1870, il quitte son emploi et s’engage volontairement en changeant son  âge. Il apparait que sa vocation de peintre soit née durant cette  période. Lors de son retour à la vie civile, il est employé par les  chemins de fer en tant qu’illustrateur. Son rôle consistait à peindre  les voies de chemin de fer entre Paris et la province. Parallèlement, il  peint les paysages alentours en choisissant soigneusement la saison et  l’heure de la journée.
Ainsi, sa formation nous apparait comme  des plus originales, plus pratique que théorique, pour un jeune artiste.  Il semble qu’il ait appris son art d’une manière plus académique d’un  certain M. C. Laloue peut-être son père Claude ou un oncle.
En  1876, il expose pour la première fois au Musée de Reims, « Le Quai aux  Fleurs par la Neige ». L’année suivante il participe au Salon des  Artistes Français où il présente deux gouaches et une huile « En  Normandie ». A partir de 1877 et jusqu’en 1914, Galien Laloue est  présent chaque année au Salon des Artistes Français. Il faut noter son  absence de 1898 à 1903 due à la naissance de sa fille. En 1904, il  revenait avec « Le Boulevard Bonne Nouvelle ».
Galien Laloue a  produit principalement des gouaches en effet, il travaillait pour des  marchands qui lui achetaient l’intégralité de ses œuvres au même prix.  Hors deux jours lui étaient nécessaire pour exécuter une gouache alors  qu’une peinture à l’huile nécessitait deux semaines.
Dès le début  de sa carrière et peut être encouragé par son passage dans les chemins  de fer, Galien Laloue montre un fort intérêt pour son environnement  naturel ce qui est particulièrement anecdotique pour lui qui ne supporte  ni la boue ni un brin d’herbe.
«  Promenade près de Notre Dame », gouache signée E. Galien Laloue, 21.6 x  29.2 cm., vente Christie’s New York le 26 octobre 2005, lot 182, vendue  $11 400.
Galien Laloue avait une personnalité recluse. Il  préférait travailler dans la solitude de son atelier et ne peignait pas  sur le vif. Ses vues de villes ou de paysages de provinces sont  généralement basées sur des cartes postales ou des photographies.
Il  se maria trois fois, épousant successivement trois sœurs en commençant  par la benjamine. Il vivait une vie monastique se déplaçant à vélo dans  Paris pour en peindre des scènes pittoresques des quartiers populaires.
Sa  personnalité le garda éloignée de ces contemporains qui travaillaient  de la même manière que lui. Ainsi, en 1893 Galien Laloue travaille au «  Bateau Lavoir », lieu fréquenté par de nombreux artistes de l’époque  mais il ne se lie avec aucun d’entre eux. Sa préoccupation principale  semble avoir été la vente de ses tableaux dont il tenait une  comptabilité détaillée.
Galien Laloue exposa ses peintures dans  la plupart des villes françaises, Dijon, Orléans, Versailles, Roubaix,  Saint Etienne, Bordeaux ou Monte Carlo.
«  Animation près de la porte Saint Denis le soir », huile sur toile  signée Eugène Galien Laloue, 45 x 65 cm, vente Sotheby’s Londres le 3  juin 2003, lot 180.
Il peignit toute sa vie Paris et  aimait particulièrement représenter la ville en automne et en hiver. Il  représenta un grand nombre de fois les principaux monuments parisiens  tels que le Louvre ou l’Arc de Triomphe. La plupart de ces tableaux  racontent une histoire, présentant la vie à Paris telle qu’il la voyait  vers 1900 avec ses voitures à cheval, ses tramways, ses boulevards  animés et bondés et ses marchés. Il réalisait sur place des croquis et  faisait ensuite poser sa famille et ses proches dans son atelier.
Cependant,  la notoriété de ses vues de Paris ne doivent pas faire oublier qu’il  s’attacha à d‘autres sujets. Ainsi, il ne put prendre part activement au  conflit en 1914 et choisit d’accompagner les troupes sur les champs de  bataille prêtant une attention particulière aux détails de chaque soldat  et de son uniforme. Il exécuta également de magnifiques paysages de  Normandie et des alentours de Barbizon et de la forêt de Fontainebleau.  Il faut souligner que contrairement à ses scènes parisiennes ses  paysages sont peints au printemps et en été.
Il utilisa de nombreux pseudonymes durant sa carrière de peintre :
-J Lievin : nom d’un soldat qu’il rencontra lors du conflit de 1870.
-Galiany : qui semble être la traduction italienne de son nom.
-Léon Dupuy : nom d’une personne vivant près de chez lui.
-Eugène Galien Laloue.
« Le Port », huile sur toile signée Léon Dupuy, 16 x 22 cm., circa 1900, Auktion Kunst le 28 octobre 2008, vendue 800 euros.
Il est vraisemblable qu’il utilisa également d’autres pseudonymes.
Ainsi,  si vous possédez un tableau représentant une scène de rue parisienne  avec une attention particulière portée aux détails architecturaux, votre  peinture peut être de Galien Laloue.
Eugène Galien Laloue  apparait comme un artiste à part. Hors du temps, son style n’évolue pas  et il demeure fidèle à l’Impressionnisme. Ses scènes parisiennes mettent  davantage l’accent sur le décor et l’architecture que sur les rapports  humains. Il est le peintre de la Belle Epoque nous représentant Paris  tel que nous l’imaginons aux alentours de 1900.
Les  collectionneurs ne s’y trompent pas et la cote de ce peintre est bien  supérieure à celle d’artistes ayant travaillés dans le même style.
«  Paris la nuit », gouache signée E. Galien Laloue, 11 x 19 cm., vente  Christie’s Amsterdam, 14 octobre 2008, vendue 4 375 euros.
Illustration  principale : « Boulevard Bonne Nouvelle au théâtre du gymnase »,  gouache signée Eugène Galien Laloue, 54 x 94 cm., vente Lyon, étude Anaf  le 17 octobre 2004, lot 92, vendue 140 000 euros.
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