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Actualités

George Hayter (1792-1871) : dessins inédits en vente à l'Hôtel Drouot.


Rubrique Tableaux et dessins, Expertise et estimation

Les collectionneurs, musées, et amateurs de dessins, croiseront le fer le 19 décembre prochain, pour emporter quelques-unes des 240 feuilles inédites du peintre anglais George Hayter (1792-1871) proposées à l’encan par l’étude Claude Aguttes, assistée de Bertrand Dumas, expert en tableaux et dessins anciens. Des estimations, à la portée de tous, comprises entre 100 et 1500 euros le dessin.







Tout un album inédit

Peintre, graveur et dessinateur assidu, George Hayter prit soin de conserver tous ses dessins à l’intérieur de grands albums, dispersés lors de la vente après décès de l’atelier de l’artiste organisée par Christie’s le 19 avril 1871.
Les dessins du volume neuf, proposés aujourd’hui aux enchères, retracent cinq années de la brillante carrière internationale de Sir George Hayter, peintre favori de la reine Victoria.
De ses premières « pensées » aux compostions les plus abouties, les paysages, les portraits, les sujets mythologiques, historiques, ou religieux, ont été composés lors du second voyage de l’artiste en Italie et en France, entrepris entre 1826 et 1831. Une période particulièrement féconde et riche d’influences.



Fig. 1 - Mars, plume et encre brune, 29,5 x 24,5 cm.

Des dessins aux traits néoclassiques inspirés de la manière de son maître Henri Fuseli (fig 1.) voisinent avec des feuilles d’un romantisme exacerbé qui rivalisent en puissance et en imagination avec les œuvres contemporaines de Géricault et Delacroix.


Dessins de voyage

Esprit d’aventure et soif de liberté sont au cœur de cet ensemble de dessins inédits d’une importance majeure pour la connaissance de l’artiste.
Pour la plupart signés, datés et localisés, ils permettent de suivre l’itinéraire de l’artiste de sa première escale italienne à Parme en septembre 1826 au séjour parisien de 1829 à 1831.

De passage à Florence en 1826, George Hayter expose devant l’Académie des Beaux-arts son « morceau de réception » : Les bandits kurdes et géorgiens enlevant les filles de Circassie. Admis sur le champ, il se prête à la tradition des nouveaux membres de l’Académie en offrant son autoportrait à la vénérable Institution. Il est aujourd’hui exposé au musée des Offices.
Le séjour florentin est endeuillé par le suicide de sa maîtresse Louisa. Un temps soupçonné, Hayter quitte précipitamment la Cité des ducs pour gagner Rome, où il passe une partie de l’année 1827 à 1828 à copier l’antique et à dessiner, sur le motif, la campagne environnante.

En Mai 1829, George Hayter est à Bologne. Les copies de maîtres anciens datant de ce séjour montrent l’attrait du dessinateur pour Les Carrache et Le Guerchin, en particulier. L’influence de ce dernier est manifeste dans ses dessins à la plume, qu’ils s’agissent de portraits ou de paysages historisants (fig 2).



Fig. 2 - Francesca sous la protection du Guide, plume et encre brune, 19,1 x 26,5, monogrammé, daté et localisé: GH Bologna 1828.

Après une étape en Juillet 1829 à Venise, George Hayter clot son Grand -Tour en Italie pour gagner la France. Le passage périlleux des Alpes est évoqué par l’ascension de cols escarpés à dos de mulets.
La caravane passe par Martini, Saint Maurice puis Thonon, laissant dernière elle les sommets enneigés.


L’idylle parisienne

A Paris, le succès ne se fait pas attendre. L’aristocratie française ainsi que la haute société britannique résidante à Paris passent commande à l’artiste de nombreux portraits (fig. 3) qu’il présente, avec succès, au Salon de 1830.



Fig.3 - Portrait de femme, plume et encre brune, 23 x 18,8, monogrammé et daté GH 1830.

Ses commandes assurent au peintre un niveau de vie confortable, loin des frasques de sa vie sentimentale tapageuse qui d’Angleterre avaient poursuivi l’artiste en Italie.

A Paris, il partage la sensibilité des peintres romantiques dont témoignent, avec candeur, ses études de cavaliers arabes dignes du meilleur Delacroix (fig 4).



Fig. 4 - Etude de chevaux et cavalier, plume et encre brune, 24,5 x 28,5, plume et encre brune, monogramme, localisé et daté: GH Roma 1827.

Au Louvre, George Hayter dessine les antiquités égyptiennes qu’il transpose à la mode orientaliste du moment. Au jardin des plantes, il immortalise la star de la ménagerie : la girafe offerte à Charles X par le pacha d’Egypte Méhémet-Ali en 1826.
Portraitiste mondain, dessinateur curieux et prolifique, Hayter ne perd pas de vue son objectif principal : la peinture d’histoire qui reste au 19ème siècle le genre de référence. Le procès des ministres de Charles X, en 1830, dont celui du prince de Polignac, lui offrira le sujet historique d’un grand tableau qui clôtura sa période parisienne.


Retour à Londres

De retour à Londres, Hayter renoue avec un ancien protecteur et commanditaire, le Prince Léopold. L’ascension de ce dernier, au trône de Belgique en 1830, ouvre au peintre de royales perspectives.
Du roi des belges, il reçoit la commande du portrait de sa nièce, la princesse Victoria. Fidèle à son premier portraitiste la futur reine d’Angleterre nommera en 1837 George Hayter « peintre de portraits », puis, peu après, « portraitiste et peintre d’histoire » de la Couronne : titre suprême qui sonne la consécration d’une carrière artistique longue et saluée par ses contemporains.



Au terme d’une échappée continentale de cinq années, Hayter a rassemblé quantité de dessins qui sont autant de souvenirs et d’impressions de voyage authentiques.
Parmi ceux heureusement préservés, les 240 dessins exhumés par Claude Aguttes reflètent la personnalité d’un artiste dont les talents multiples, vérifient la formule prophétique d’Henri Fuseli à son élève : « En tout vous allez briller, et en ceci vous allez prendre votre essor ».



Informations pratiques :

Vente : vendredi 19 décembre 2008 à partir de 11H00.
Exposition : jeudi 18 décembre 2008 de 11H00 à 18H00 et le matin de la vente de 11H00 à 12H00.
Lieu : Drouot Richelieu - Salle 5 et 6 - 9, rue Drouot - 75009 - Paris.
Maison de ventes : Aguttes.
Expert dessins anciens : M. Bertrand Dumas.

Les experts conseil en oeuvres d'art d'Authenticité sont à votre disposition pour estimer : Estimation en ligne et expertiser : Expertise vos objets d'art et vous accompagner dans l'achat et la vente de vos œuvres d'art : Conseil.


Illustration principale : L'adieu (cavalier à cheval), plume, encre brune et lavis brun, monogrammé et daté: GH 1831. Annotation: arrivederci.
Crédits Photographiques : M. Jacek Graczyk / Etude Aguttes.